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Tout savoir sur l’univers du photographe professionnel

L’expansion et l’utilisation des smartphones équipés d’appareils photo incorporés donnent au plus grand nombre la possibilité de prendre des vues et d’immortaliser des événements de leur choix.

Pour autant, le seul fait de déclencher le flash d’un téléphone intelligent ne fait pas de tout le monde un photographe, car la photographie professionnelle est un art et un métier à part entière. Pour y prétendre, il faut se former, s’équiper des meilleurs outils du photographe professionnel et obéir aux codes spécifiques de la discipline.

De la formation requise pour exercer la profession de photographe aux équipements qui composent la boîte à outils du photographe, découvrez quelques pans de l’univers du photographe professionnel.

Sommaire

Comment se former au métier de photographe professionnel ?

Le marché de la photographie connaît plusieurs autodidactes qui exercent la discipline par passion et par amour de l’image. Toutefois, suivre une formation pour devenir photographe professionnel s’impose de plus en plus, surtout si l’on veut maîtriser les techniques de prise de vue les plus pointues.

À cet effet, diverses écoles et instituts se proposent pour aguerrir les aspirants au métier, à travers des offres de formation spécifiques. Les prétendants au titre de photographe professionnel peuvent ainsi faire leurs armes en s’inscrivant pour :

  • un bac professionnel, qui dure trois années de formation à l’issue desquelles l’on peut déjà exercer en tant que photographe professionnel ;
  • un Brevet de Technicien Supérieur (BTS), correspondant au Bac + 2 pour s’aguerrir en matière de techniques de photographie ;
  • un BTS en métiers de l’audiovisuel ;
  • un bachelor correspondant à un Bac + 3.

 

Pour aller plus loin dans la maîtrise, on peut s’inscrire pour un bac + 5, soit un master en arts décoratifs ou en photographie.

Quel est l’équipement du photographe professionnel ?

La photographie professionnelle est une activité pratique qui nécessite un matériel spécifique. En général, pour exercer le métier, il faut s’équiper de :

  • un boîtier, c’est-à-dire un appareil photo numérique compact, réflex, hybride ou bridge
  • un objectif, qui peut être standard, grand-angle, fish eye, téléobjectif, macro, à décentrement, lensbaby, etc. ;
  • du matériel de studio, comprenant un modificateur de lumière, un trépied, des fonds, des supports de fonds, un flash de studio, etc. ;
  • des accessoires, tels qu’un L-Bracket, un sac ou une valise photo, des filtres, une soufflette, une télécommande, etc. ;
  • du matériel électronique et informatique, regroupant un ordinateur, des outils d’édition ou de retouche photo, etc.
Univers du photographe professionnel 2

Quelle assurance souscrire en tant que photographe professionnel ?

Comme c’est le cas dans d’autres corps de métiers, la profession de photographe doit être sécurisée par un certain nombre d’assurances, les unes obligatoires, les autres fortement recommandées ou facultatives. Tour d’horizon des meilleures assurances pour un photographe.

L’assurance appareil photo

L’assurance appareil photo est proposée par certaines compagnies d’assurance pour sécuriser le matériel de travail du photographe photo. Elle dédommage celui-ci en cas de perte, de chute, de dommages liés à l’eau, de panne, d’oxydation, de vol, etc.

L’assurance Responsabilité civile professionnelle

Fortement recommandée aux photographes professionnels, l’assurance Responsabilité civile professionnelle couvre les dommages matériels, immatériels et corporels causés par le photographe dans l’exercice de son métier.

Dans l’idéal, un contrat d’assurance Responsabilité civile professionnelle pour photographe doit couvrir la perte de photos, la transmission d’un virus informatique, le retard de livraison d’une prestation, une qualité de prestation jugée insuffisante par un client et la violation de la propriété intellectuelle.

L’assurance Responsabilité civile d’exploitation

Conseillée aux photographes professionnels qui exercent en tant qu’entrepreneur, l’assurance Responsabilité civile d’exploitation couvre l’entreprise du professionnel en dehors des prestations directes qu’il offre. Elle intervient en cas de détérioration d’un objet appartenant à un client pendant une séance photo ou en cas de préjudice involontaire causé à un client dans un studio.

L’assurance multirisque professionnelle

Considérée comme l’offre d’assurance la plus complète pour un photographe professionnel, l’assurance multirisque professionnelle regroupe un grand nombre de garanties. On y retrouve notamment les garanties de la Responsabilité civile professionnelle et, dans certains cas, l’assurance Responsabilité civile d’exploitation, l’assurance matériel, l’assurance dommages aux biens confiés, la protection juridique, etc. 

En dehors de ces assurances, le photographe professionnel peut sécuriser ses activités avec d’autres types d’assurances, tels que :

  • l’assurance perte d’exploitation, qui est facultative, mais recommandée pour couvrir d’éventuelles pertes de revenu en cas de sinistre ;
  • la mutuelle santé, obligatoire si l’on a des employés, mais facultative si l’on exerce en tant qu’indépendant ;
  • la prévoyance, qui est facultative, mais recommandée aux indépendants ;
  • l’assurance auto, qui est obligatoire lorsque l’on utilise un véhicule dans l’exercice de son activité.

Comment protéger ses photos sur Internet ?

Face aux problèmes récurrents de vol, d’usurpation et de contrefaçon sur Internet et les réseaux sociaux, il est impératif, en tant que photographe, de savoir protéger ses photos en ligne. Pour ce faire, divers procédés sont à utiliser.

Publier ses images en basse définition

Les voleurs de photos sont le plus souvent en quête d’images claires et nettes, autrement dit de photos en haute définition. Pour les prendre à contrepied, il est conseillé de ne publier que des images qui font au maximum 1 500 pixels et moins d’un mégaoctet.

Utiliser la technique du filigrane

En plus d’être une manière subtile de se faire de la publicité, la technique du filigrane est également efficace pour protéger ses images sur Internet. Elle consiste à écrire son nom ou son surnom de photographe sur une partie de la photo. Des logiciels, tels que Photoshop et Lightroom, aident à l’appliquer.

Utiliser les métadonnées

Moins visible et par conséquent plus discrète que le filigrane, la technique des métadonnées consiste à renseigner dans les champs International Press Telecommunications Council (IPTC) toutes les informations relatives à une photo avant de la publier. Les informations à mentionner sont les caractéristiques techniques de l’image, le modèle d’appareil photo utilisé, le temps de pose, la résolution, la localisation, l’avis de droit d’auteur, le contact de l’auteur, etc.

Désactiver l’option clic droit

Cette technique de protection assez pratiquée consiste à désactiver le clic droit de la souris en se servant des scripts de Javascript. De cette manière, aucun internaute ne peut cliquer sur une image publiée pour la copier.

Utiliser les galeries privées

Cette astuce de protection d’images consiste à obliger les internautes à se servir d’un lien direct, d’un mot de passe ou d’une autorisation par identifiants personnels avant d’accéder aux photos publiées.

Afficher les mentions légales

L’affichage de mentions légales est une méthode de prévention contre toute tentative de vol perpétré par des personnes parfois naïves et sous-informées en matière de droit d’auteur. Il consiste à accompagner les photos que l’on publie des conditions à remplir pour les réutiliser.

Quel format d’export de photos utiliser ?

Avant de procéder à l’impression sur papier ou à la publication sur Internet d’une photo, il est primordial de choisir un format d’export en fonction de l’utilisation à laquelle est destinée l’image. Divers formats s’offrent au choix.

Le format JPEG ou JPG

Surnommé format destructeur à cause de sa tendance à compresser les informations de l’image, le format Joint Photographic Experts Group (JPEG) s’utilise majoritairement sur Internet. Universel et standard, il peut être lu par tous les outils informatiques, allant des ordinateurs aux téléphones portables en passant par les tablettes.

On s’en sert notamment pour envoyer des photos par e-mail ou des diaporamas. En revanche, le format JPEG est déconseillé si l’on souhaite faire de la retouche photo ou du post-traitement, car il ne permet pas de régler la balance des couleurs.

Le format TIFF

Créé en 1986, le format Tagged Image File Format est idéal pour conserver la qualité d’une image pendant l’export, puisqu’il ne compresse pas les données de cette dernière.

Cependant, avec un tel format, on a des fichiers lourds pouvant peser plusieurs dizaines de mégaoctets. En clair, il s’agit d’un format particulièrement gourmand en espace de stockage. Les fichiers TIFF sont, par conséquent, à privilégier lorsque l’on souhaite faire des tirages photo sur papier.

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Le format PNG

Le Portable Networks Graphics est un format qui a l’avantage de conserver la pixellisation et donc la qualité des images pendant l’export. Il est à utiliser lorsque l’on souhaite partager des photos sur les réseaux sociaux, envoyer une image par mail ou imprimer une photo.

En dehors de ces formats courants, les images peuvent être exportées sous d’autres formats, tels que :

  • Graphics Interchange Format (GIF), utilisé pour exporter des images animées ;
  • Photoshop Document (PSD), utilisé dans le cadre de transfert d’images entre collaborateurs sur un projet créatif commun ;
  • Adobe Illustrator Document (Ai), qui est un format grâce auquel le destinataire peut avoir accès à l’image source et la retravailler ;
  • etc.

Malgré la multiplicité des formats, JPEG et TIFF sont les plus courants et les plus pratiques dans l’univers photographique, car ils sont relativement simples à paramétrer et facilement lisibles.

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