La solution de catalogage de photos numériques sur Mac, Peakto 1.0 Pic Saint Loup a été annoncée pour 2022. Nous vous proposons donc de vous faire découvrir au fil de quelques articles, le superbe univers du Pic Saint Loup, ce sommet emblématique de l’Occitanie dans le Sud de la France, tout près du siège social de CYME dans l’arrière pays de Montpellier.
Aujourd’hui découvrons le Pic Saint Loup sous l’angle de la biodiversité et de l’incroyable travail de conservation de l’association LPO. C’est un plaisir de vous partager cette interview, de Pierre Maigre, Vice-président de la délégation au sein de l’association. Il partage avec nous les motivations de son engagement et sa passion pour la photographie.
Pierre Maigre, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur l’association LPO et sur votre rôle ?
La LPO France a été créée en 1912 pour lutter contre la destruction des Macareux moines (devenus emblèmes de l’association) en Bretagne. Actuellement, forte de 60 000 membres passionnés qui mettent au coeur de leurs actions, les enjeux de la biodiversité, elle est présidée par Alain Bougrain-Dubourg. J’exerce les fonctions de vice-président de la Délégation territoriale « Hérault », président de la LPO Occitanie et membre du Conseil d’Administration de la LPO France.
Nous avons pu voir que certaines des missions de l'association LPO se font à dimension régionale, plus précisément au Pic Saint Loup. pourquoi avoir choisi ce lieu, qu’a t-il de particulier?
Le Pic Saint-Loup est un site réputé du point de vue paysage (avec son complément des falaises de l’Hortus). Mais il est aussi réputé car il abrite une riche biodiversité, tant au niveau reproduction qu’en hivernage.
La région du Pic Saint-Loup est animée par un groupe local qui y organise, mensuellement, conférences, participation à des manifestations (tenue de stands), sorties de découverte ou suivis naturalistes. Une cinquantaine de membres s’investissent sur ce secteur.
Vous aimez l'interview de Pierre ?
Pourquoi avez-vous choisi la protection des oiseaux ? Vos missions avec l’association ne se limitent pas aux oiseaux. Comment et pourquoi les avez-vous fait évoluer au fil du temps ?
La protection des oiseaux est à l’origine de notre association. Il y a une dizaine d’années, au vu de la dégradation générale de la biodiversité et de l’interactivité entre les espèces animales (ex. disparition des insectes entraînant la disparition des espèces d’oiseaux qui les consomment), il a été décidé d’orienter notre action vers l’ensemble des taxons de la biodiversité et les milieux.
Il y a sans doute des missions qui vous font vibrer plus que d'autres au sein de l’Association. Pourriez-vous nous partager l’une d’entre elles et quelle est votre principale motivation ?
Au sein de l’association, mes actions s’inscrivent dans un cadre gestionnaire (au niveau régional, l’association regroupe 4 600 membres et emploie 32 salariés) mais aussi de représentation (commissions, différentes instances) et naturaliste (participation à des études et suivis).
« Nous souhaitons combattre pour une juste cause : sauver le vivant. »
Sur un plan plus personnel, vous êtes un grand passionné de la nature. Depuis quand êtes-vous épris de la nature et pourquoi?
Vous êtes également un photographe passionné. Comment vous êtes- vous formé à la photographie et depuis quand la pratiquez-vous ?
Certains clichés me donnent, plusieurs années après la prise de vue, autant d’émotion que celle que j’ai pu ressentir sur le terrain. Je pratique la photographie depuis plus de 50 ans et ma formation a été faite, en autodidacte, dans la Nature.
« La photographie est, pour moi, la possibilité de faire revivre un moment, une rencontre. »
En tant que photographe, Combien de photos pensez-vous prendre dans une année ? Quels sont vos équipements préférés pour capturer ces merveilleux instants ?
Cette interview vous inspire ?
Avez-vous un avis sur l’édition des photos en post-production ? Faites-vous des retouches sur vos images ? Si oui, quels logiciels utilisez-vous ?
Je recherche plus la photographie qui suscite l’émotion plutôt que la photo « parfaite ». Je ne retouche donc pas les photos, tout au plus, pour des raisons de diffusion, il m’arrive de les recadrer.
Quels sont les projets futurs que vous allez mener avec l’association LPO ?
D’abord finir la structuration de la LPO au niveau régional pour qu’elle devienne plus puissante dans le combat pour sauver la biodiversité.
« Nous devons entretenir ces actions sur le terrain pour redonner a la nature la richesse et la beauté qui etaient les siennes. »
CYME tient à remercier chaleureusement Pierre Maigre, président de l’association, pour le temps qu’il nous a consacré lors de cette interview. Sa détermination et son engagement envers l’association pour la préservation de la biodiversité autour du Pic Saint Loup nous ont profondément impressionnés. Nous saluons les missions menées pour la protection de l’environnement.
Chez CYME, nous partageons pleinement ces valeurs, car nous nous efforçons d’aider notre communauté à préserver la beauté et la quiétude de notre planète, ainsi que des lieux uniques comme le Pic Saint Loup, et à faire de son homonyme, Peakto 1.0 Pic Saint Loup, le meilleur qu’il puisse être.
Prolongez ce moment passé avec Pierre Maigre et l’Association LPO en les suivant sur leur site web ou sur Instagram.
Crédit photo: © Pierre Maigre